dimanche 7 septembre 2008

variation 35. silence, jan garbarek

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dhû-R-Rumma (687-735)
"C'est en vain qu'on gémit sur les traces anciennes. Les sanglots feront-ils que le passé revienne ?
Le soir, je n'ai de goût qu'à choisir des galets,à tirer sur le sable une ligne emmêlée. Je trace puis j'efface un trait que je refais ;j'achève d'une main, de l'autre je défais. Sous l'oeil noir des corbeaux perchés dans la demeure, je souffre et je me meurs comme si une lance de cavalier persan m'avait atteint au coeur. Mais qu'est-ce auprès du mal d'aimer, de sa souffrance !"

Cette plainte mélancolique, chant bédouin somptueux est traduit de l'arabe par P.Mégarbané et Hoa Hoî Vuong, un voyage dans un pays hostile... Comme il doit être beau dans sa langue, accompagné de cette flûte solitaire...
christiane