jeudi 14 octobre 2010

58. hommage

Variation 58.

Hommage à Whistler (Patrick) 

4 commentaires:

Brigetoun a dit…

il a perdu un peu de son flou, mais j'aime beaucoup

patrick a dit…

des fois on devrait pouvoir se passer de commentaire sauf qu'un blog sans commentaire c'est tristounet un peu comme voilà si sarkozy s'agitait sans qu'aucun journaliste ne fut là à vouloir capter sa grimace, son tic, sa provocation ou je sais pas une lueur d'intelligence dans les yeux limaceux de clara bruni mais pour en revenir au sujet qui nous occupe le commentaire vous diriez quoi vous sur ce dessin, moi j'ai tout raconté, dans le détail et la frousse de le rater, rater sa mère vous vous rendez compte quand à passé cinquante ans, vous apprenez qu'elle a le sentiment d'avoir raté son fils, peut-être qu'elle lui a mis trop de rouge sur les lèvres ou de dentelle sur la poitrine, dis maman, sempiternelle question, c'est comme ça qu'on devient pédé, réponds pas va il est loin ton schéma de l'enfant marié père de trois enfants comme toi - mère - pavillon, écran plat et BMW série 3 parce que la 5 ça commence à faire cher, y'a qu'à voir ton beau-frère oh ils se plaignent pas mais l'assurance et dans les parkings souterrains mais bon au lieu de ça une maison qui tombe en ruine que même les chiens de ton pauvre père, des tableaux partout comme si la vie n'était que là sur la toile et des trucs qui n'ont ni queue ni tête sans parler des bouddha moi qui t'ai élevé dans la belle religion, oui, m'en souviens maman c'est peut-être là qu'avec Régis au-dessus de la chapelle on a commencé à s'embrasser et lui fallait pas lui en raconter moi je me suis laissé faire j'aimais bien mais à toi voilà au début j'aurais pas eu l'idée de te le raconter pas plus que Régis à sa mère ou pire au curé parce qu'avec tout ce qu'on dit maintenant de ces gens-là quoique lui le curé sa femme toute la ville la connaissait, je m'éloigne de mon sujet pas de mon tableau, tu vois il a fait tilt dans l'oeil d'Albin, la mère le menton baissé, résignée, déçue, pis à force de ressasser toujours les mêmes regrets, on finit par s'éloigner de la vie, le regard sur le parquet, ton chien qui perd encore ses poils, va encore falloir passer l'aspirateur, c'est ça, maman, passe, passe!

Anonyme a dit…

"En face d'une oeuvre d'art, il importe de se taire comme en présence d'un prince: attendre de savoir s'il faut parler et ce qu'il faut dire, et ne jamais prendre la parole le premier. Faute de quoi, on risquerait fort de n'entendre que sa propre voix».
Schopenhauer

Philippe

Albert Lázaro-Tinaut a dit…

Je trouve ce blog tres interessant, et en plus j'aime bien l'Albanie.
Je vous invite à visiter mes blogs.
Salutations amicales depuis Barcelone (Espagne).